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Je me le dis depuis quelques années mais là j’en suis sûr, ce monde par en couille… C’est l’histoire d’un Chinois, Huang Yu, qui possède un chat qu’il a nommé « Garlic »; ajoutons que c’est toujours original d’appeler son chat « Ail » en Français, bref, passons. Ce fameux chat, de race British Shorthair est malheureusement mort d’une infection urinaire. Huang Yu, son maître, ne supportant pas la disparition de son animal de compagnie, voulait que celui-ci soit cloné car selon lui « Garlic était si spécial et inoubliable ». C’est à cet instant là que déboule Sinogene Biotechnology, des précurseurs dans le domaine du clonage de chats; leurs expérimentations s’avèrent être assez sûres depuis 2018… À la demande de Huang Yu qui en était déjà à 546 boites de kleenex (placement produit ^^), Sinogene Biotechnology décident de fabriquer un « Garlic 2 ». Ils pris des cellules du chat d’origine mort pour former un embryon pour le clone qui a été implanté par la suite dans une mère porteuse. 66 jours plus tard, « Garlic 2 » (le retour) est né, le 21 juillet 2019.

Dur de voir son chat et de ne pas le retrouver

Sur le plan visuel le résultat est juste bluffant, il faut reconnaître que extérieurement c’est le même. En plus la durée de vie du clone serait, à quelques semaines près, la même que l’original. Par contre Huang Yu, il va falloir qu’il s’habitue au nouveau caractère du nouveau chat, pas gagné car seules les cellules sont clonées, pas la mémoire. Figurez-vous que Sinogene Biotechnology compte bien gommer ce défaut. La boite chinoise a maintenant pour but de développer des interfaces hommes/machine ainsi que des programmes d’I.A (Intelligence Artificielle) pour stocker et envoyer les souvenirs des animaux sources vers leurs clones.

Après ce succès reconnu, Sinogene Biotechnology veux développer commercialement son service dans un futur très proche (2021). En Chine il y a 73 millions de chats et chiens de compagnie, je vous laisse imaginer deux minutes le marché de cette technologie. Par contre le passage à la caisse ne sera pas un maigre souvenir mais presque un traumatisme car pour l’instant il est question de 32 000€ pour cloner un minou et 48 000€ pour cloner un toutou. Quand je vous dis que le monde par en couille, lisez bien la suite. Malgré ces tarifs complètement hallucinants, plus de 400 propriétaires de chats et de chiens ont déjà souscrit au service même si celui-ci est quand même bien critiqué.

Et sinon au niveau de l’étique on est bon ou pas ?

Comme à chaque fois, quand il est question d’animaux, toutes les assos and co déboulent avec leurs banderoles et leurs propos extrémistes. Là, pour ce cas, j’avoue ne pas leur reconnaître du tort car il faut vraiment être tordu du cerveau pour ne pas prêter attention aux dérives que ce projet peut occasionner. Tous les groupes de défense des animaux sont d’accord sur un point, le manque total d’éthique de ces manipulations. Gilly Stoddart, responsable scientifique de la PETA, a déclaré « le clonage est une arnaque cruelle qui crée non pas une copie conforme de l’animal que vous avez aimé, mais un animal qui n’a que les caractéristiques physiques de l’original, pas sa personnalité unique« .  De plus, elle ajoute, « les expériences de clonage ont blessé et tué d’innombrables animaux dans une quête vaine et infructueuse à reproduire les traits et l’essence d’un être vivant qui ne peuvent être reproduits« .

Elle est en colère la Gilly, il faut la comprendre… Par contre, Gilly, la communauté scientifique et Sinogene Biotechnology ne sont pas contre une autre application de ce clonage animal. Il pourrait être utilisé pour, je cite, « sauver des espèces en voie de disparition ».

Si j’ai bien compris, Gilly and Co. sont contre le clonage d’animaux domestiques mais sont pour cloner ceux qui disparaissent tués par des chasseurs hors-la-loi, des braconniers, etc. Ce qui est hallucinant dans cette affaire c’est qu’il est question de « gros sous » et quand il est question pognon bizarrement tout est possible dans ce monde; en haut de l’échelle il existera toujours des tarés qui sont prêts à faire n’importe quoi contre un petit billet. Notez aussi que si il était question d’une boite Américaine et pas Chinoise mon article n’existerait pas, car je reste persuadé que sur le plan éthique les Américains sont loin de donner des leçons au monde. Les scandales sanitaires aux U.S.A se comptent par milliers et ce ne sont pas les chats et les chiens qui testent les médicaments dans des conditions hallucinantes…

En conclusion je dirais juste qu’après relecture de mon article, je n’ai fait que cloner la connerie humaine. 🙁

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