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L’I.N.A, l’Institut national de l’audiovisuel possédait son service de Streaming Premium qui ne marchait pas super bien pour des raisons économiques et techniques. Figurez-vous que l’INA a fait évolué son service de streaming INA Premium. Il devient Madelen et se recentre autour d’un contenu éditorialisé. Ça coûte la modique somme de 2,99 €/mois et Madelen vous donne accès à quelque 13 000 archives.

Madelen… C’est quoi ce nom ? Quel rapport avec l’INA ?

J’ai cherché pourquoi ils ont décidé d’appeler leur nouveau service de Streaming Madelen mais en vain. Il y a tellement de références culturelles que je ne sais laquelle choisir. Serait-ce Marcel Proust qui aurait été choisi pour inspiré l’INA? Ou serait-ce Jacques Brel avec sa chanson Madeleine ? J’ai pourtant contacté l’INA mais je n’ai eu aucune réponse si ce n’est que « notre forme juridique a changé, nous sommes maintenant un établissement public à caractère industriel et commercial donc nous n’avons pas trop de comptes à rendre au public ». Merci madame de l’INA, c’est toujours sympa de se faire jeter alors que c’est en partie grâce à l’argent public que vous existez…

Bref, Madelen est la nouvelle offre de streaming illimité lancée par l’INA, elle sera disponible dans quelques jours pour la modique somme de 2,99 €/mois. Madelen est accessible depuis le site dédié ou via l’application mobile, elle vient remplacer le service INA Premium lancé en 2015. L’institut national de l’audiovisuel ne cache pas son désir de draguer les jeunes, en tout cas les quelques éléments de design du site semblent aller dans ce sens. Un des responsables du projet explique « Avant, les abonnés venaient chercher un contenu précis. Là, notre objectif est de leur faire découvrir des programmes qu’ils ne connaissent pas ».

Alors Madelen ça donne quoi ?

Pour que sa nouvelle version plateforme de Streaming Madelen plaise, l’INA a également développé quelques idées assez pertinentes. D’abord, bye bye les algorithmes à la Netflix, myCanal et autres plateformes de VOD (Vidéo à la Demande) : place à une sélection manuelle des contenus, faite par des professionnels de l’audiovisuel. D’après ce que j’ai compris, Madelen proposera des rubriques et thématiques autour des émotions, une partie événementielle avec des thèmes d’actualité comme la politique, le sports, etc., ainsi que des sections autour d’émissions cultes, de contenus audio ou encore de documentaires. Calmez-vous, n’espérez pas non plus y voir débarquer vos séries préférées, le budget n’étant pas démesuré, mais vous aurez le plaisir de revoir des courts-métrages d’Agnès Varda ou de Jean-Luc Godard. Madelen devrait aussi proposer ponctuellement à des personnalités des arts de déterrer des contenus de leurs archives à leur guise.

La stratégie de l’INA passe donc par une éditorialisation et un sabrage des contenus proposés : ils passeront de 35 000 sur INA Premium à 13 000 sur Madelen. D’après l’institut, il paraîtrait que personne ne voulait revoir des vieux matchs de tennis… Quant aux quelque 20 000 abonnés d’INA Premium, ils seront automatiquement transférés vers Madelen.

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