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Le 1er février 2021, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi visant à instaurer une « majorité numérique » pour s’inscrire sur un réseau social. Cette loi, qui vise à protéger les mineurs contre les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux, a été adoptée à l’unanimité.

La « majorité numérique » : de quoi s’agit-il ?

La « majorité numérique » est une notion qui permet de fixer un âge minimal à partir duquel un individu peut s’inscrire sur un réseau social. Selon la proposition de loi adoptée par l’Assemblée nationale, cet âge minimal serait fixé à 16 ans.

Cette proposition de loi fait suite à une directive européenne adoptée en 2018, qui prévoit également l’instauration d’une « majorité numérique » à 16 ans. Cette directive a pour objectif de protéger les mineurs contre les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux, notamment la diffusion de contenus inappropriés ou dangereux.

Les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux pour les mineurs

L’utilisation des réseaux sociaux peut comporter des risques pour les mineurs, notamment :

  • La divulgation de données personnelles : les mineurs peuvent être amenés à divulguer des informations personnelles sur les réseaux sociaux, ce qui peut mettre leur sécurité en danger.
  • Le cyberharcèlement : les réseaux sociaux peuvent être utilisés pour harceler les mineurs, les insultant ou les menaçant.
  • La diffusion de contenus inappropriés ou dangereux : les mineurs peuvent être exposés à des contenus violents, pornographiques ou incitant à la haine sur les réseaux sociaux.

Ces risques peuvent avoir des conséquences néfastes sur le bien-être et la sécurité des mineurs, d’où l’importance de mettre en place des mesures de protection adaptées.

La « majorité numérique » : une mesure de protection pour les mineurs

L’instauration d’une « majorité numérique » à 16 ans vise à protéger les mineurs contre les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux. En effet, à partir de cet âge, les mineurs sont considérés comme suffisamment matures pour comprendre les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux et prendre les mesures nécessaires pour se protéger.

Cette mesure de protection s’inscrit dans une logique de prévention et de responsabilisation des mineurs. Elle leur permet de se familiariser avec les usages des réseaux sociaux de manière progressive et sécurisée, tout en étant accompagnés par leurs parents ou leurs éducateurs.

Cependant, il est important de souligner que cette mesure de protection ne dispense pas les parents et les éducateurs de leur responsabilité vis-à-vis des mineurs. Ces derniers doivent continuer à accompagner les mineurs dans leur utilisation des réseaux sociaux et les sensibiliser aux risques liés à cette utilisation.

Les réseaux sociaux : des outils de communication incontournables

Les réseaux sociaux sont devenus des outils de communication incontournables pour de nombreux individus, y compris les mineurs. Ces plateformes leur permettent de rester en contact avec leurs amis et leur famille, de s’informer sur l’actualité et les événements qui les intéressent, ou encore de découvrir de nouveaux centres d’intérêt.

Cependant, l’utilisation des réseaux sociaux peut comporter des risques pour les mineurs, d’où l’importance de mettre en place des mesures de protection adaptées. L’instauration d’une « majorité numérique » à 16 ans constitue une mesure de protection efficace, qui permet de responsabiliser les mineurs tout en les accompagnant dans leur utilisation des réseaux sociaux.

La majorité numérique à 15 ans, une notion qui existe déjà mais qui n’est pas appliquée

Mais est-il réellement possible de faire respecter cette majorité numérique à l’âge de 15 ans, notamment par les plateformes ? Car la majorité numérique existe déjà. En effet, 15 ans correspond au seuil fixé en 2018 par la Loi Informatique et libertés et à l’âge à partir duquel une personne est propriétaire de ses données personnelles et de son image et peut accepter, sans accord parental préalable, que les sites et plateformes y aient accès. Autrement dit, théoriquement, depuis 2018, un mineur de moins de 15 ans ne devrait pas pouvoir s’inscrire sur un réseau social sans l’accord de ses parents.  

En conclusion, l’instauration d’une « majorité numérique » pour s’inscrire sur un réseau social est une mesure de protection importante pour les mineurs. Cette mesure permet de sensibiliser les mineurs aux risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux, tout en les responsabilisant et en les accompagnant dans leur utilisation de ces plateformes. Les parents et les éducateurs ont également un rôle crucial à jouer dans ce domaine, en accompagnant les mineurs dans leur utilisation des réseaux sociaux et en les sensibilisant aux risques qui y sont associés. En fin de compte, cette mesure vise à garantir la sécurité et le bien-être des mineurs dans un environnement numérique en constante évolution.

Je pense que tout ça part d’un bon sentiment mais, de vous à moi, je pense que ça manque cruellement de pédagogie. Au bout, en cas de litige, ce seront des peines pénales dans une réponse de 10 jours maximum après une plainte. La répression n’a réellement jamais aidé un humain à devenir meilleur, l’histoire nous l’enseigne. Seules, la connaissance et le savoir rendront ces jeunes meilleurs et surtout moins idiots et plus libres.

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