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Je suis tombé sur cette news qui m’a écœuré et démontré une fois de plus que notre pays fonce droit dans le mur. Figurez-vous que l’éducation nationale a ouvert un nouveau marché public visant à fournir des licences et services Microsoft à tous les employés du ministère. Je ne suis pas étonné car ce n’est pas la première fois, ni apparemment pas la dernière, car initiée depuis longtemps par les gouvernements successifs. L’éducation nationale a ouvertement et publiquement une préférence pour Microsoft. Dans un appel d’offre publié au mois d’août dernier, le ministère débloque des budgets totalement hallucinants pour le renouvellement des licences produits Microsoft et services associés (cloud, office 365, etc…). Le montant de cet accord est de 8,3 millions d’Euros sur 12 mois renouvelable par accord tacite jusqu’à, accrochez-vous bien, 48 mois maximum, soit 4 ans soit plus de 33 millions d’Euros. Encore une fois les professeurs et les lycées ne verront pas un centime de ce budget colossal, il est strictement réservé aux agents des services centraux et déconcentrés des ministères; en gros 800 000 postes de travail et plus de 80 000 serveurs…

La suite de la suite à la suite de la suite

Tout commence en 2003 et surtout en 2015 quand Microsoft offre à l’éducation nationale l’équivalent de 13 millions d’Euros de logiciels et de formations à ses outils propriétaires. Selon l’avocat Jean Baptiste Soufron, cité par le Canard enchaîné, ce marché public « pose problème, car les spécifications techniques d’un marché ne peuvent se référer à une marque ou à un brevet lorsque cela est susceptible de favoriser ou d’éliminer certains opérateurs. » Si cette disposition est bien précisée dans le code des marchés publics, celle-ci est assortie d’une exception indiquant « qu’une telle mention ou référence est possible si elle est justifiée par l’objet du marché ou, à titre exceptionnel, dans le cas où une description suffisamment précise et intelligible de l’objet du marché n’est pas possible sans elle et à la condition qu’elle soit accompagnée des termes :  » ou équivalent. » Cette exception est peut être ce sur quoi s’appuie le ministère pour justifier l’ouverture de ce marché public très « Microsoft ». Inutile de préciser que plusieurs médias qui font leur boulot ont essayer d’avoir des explications de la part du ministère de l’éducation nationale sur le sujet mais aucun n’a pris le temps de le faire.

Quand c’est gratuit, c’est toi le produit !

Pour faire simple, ce type de marché public pour des produits et services Microsoft n’est possible que si l’éducation Nationale ne peut pas faire autrement. Il ne faut pas avoir un Bac +5 pour comprendre l’arnaque sans nom ou le « bizz bizz » entre notre éducation nationale et Microsoft. En gros, une fois que Microsoft est bien en place, il est grassement payé pour renouveler les licences données gratuitement un certain temps. Ce qui est sidérant c’est que l’éducation Nationale ne remet absolument rien en question concernant cette pratique occulte de la part de Microsoft. Notre beau pays qu’est à la base la France connue jadis dans le monde entier pour la qualité de ses stratégies, de sa diplomatie et j’en passe, est devenu un pur vassal des américains au travers de cette Europe dirigée par 17 lobbyistes non élus. La perte de notre souveraineté est totale, depuis le dernier référendum de 2005 qui n’a pas été respecté par l’Union Européenne, notre pays a perdu plus de 170 entreprises dans des secteurs stratégiques, nous avons perdu notre industrie, tous les services publics sont dégradés, etc.. etc.. Je ne veux pas lancer de débat politique, je n’avance que des faits vérifiables dont presque personne ne parle publiquement. Pour en revenir à l’éducation Nationale, ne pensez-vous pas qu’il serait préférable d’opter pour du logiciel libre et ainsi diviser en parts égales ce budget pour rendre l’éducation meilleure dans l’hexagone ?

Microsoft et les ministères Français

Le ministère de l’éducation Nationale n’est pas le seul à s’être fait avoir, rappelez-vous le contrat « Open Bar » signé entre Microsoft et le ministère de la défense en 2017. Je vous épargne les nombreux articles relayés par la presse « presque indépendante » concernant la puissance des lobbys au sein de la politique de notre pays. Le constat est alarmant, l’état Français est de plus en plus dépendant des solutions Microsoft, une nouvelle fois l’Europe est aux commandes sans oublier qu’en plus de la puissance des lobbys, les lois Européennes sont au dessus des lois Françaises. Chaque année les 17 gus non élus écrivent ce qu’ils appellent les GOPE (Grandes orientations politiques et économiques) pour chaque pays membre. Beaucoup de politiciens malhonnêtes vous diront qu’il ne s’agit que de recommandations alors que dans les faits, hélas non, ces règles sont bien appliquées sous forme de lois via l’article 121 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne); on peut y retrouver la loi Elkomri, la réforme des retraites, etc. , tout ça voulu par l’UE…

Un pays souverain est un pays qui avant tout écoute son peuple, sauvegarde et protège ses institutions. Un pays souverain va opter pour du logiciel libre et posséder ses propres serveurs avec sa propre technologie pour les faire tourner (si il le peut). La Russie a ses propres processeurs, ses propres serveurs avec leur OS et leur propre langage, idem pour la Chine, l’Inde, etc. En France nous savons tout faire, nous devrions pouvoir être totalement autonomes plutôt que d’être constamment espionnés par les USA via des boites comme Microsoft qui ont implanté au plus proche du coeur de l’état leurs solutions logicielles et matérielles. Quand j’entends des politiques parler d’espionnage vis à vis de la Russie ou autre, je suis mort de rire car j’ai bien l’impression qu’ils ont oublié que leur Windows les espionne tous les jours tout en leur faisant payer pour ça…

Je ne vous en écrirai pas plus, je vous laisse découvrir par vous-même pourquoi notre pays part à la dérive à cause de cette Europe. Je conclus mon post par un commentaire de « Hansi » que j’ai pu lire sur un forum où le sujet de mon post était débattu…

« Peut-on attendre un autre bilan d’une dictature eurofasciste créée par les états-unis, et favorisant systématiquement les GAFAM prodigues, comme on l’a vu dans les contrats openbar, la création des grandes régions pour accaparer les marchés publics, la vente liée du système d’exploitation en magasin, etc
Depuis 2008, les traîtres à la nation continuent de lécher les bottes de l’oncle Sam – et tout le monde a bien compris que nous élisons en fait des administrateurs sans pouvoir, obéissant aux GOPÉ de Bruxelles comme les braves toutous qu’ils sont.
Il n’y a décidément que les anglais qui ont compris la forfaiture, et ont repris leur souveraineté en main, malgré les coups bas de la chambre des lords, désormais nettoyée.
Le fait est qu’pn ne peut pas être européiste et libriste, parce qu’on ne peut pas à la fois défendre une dictature et défendre une démocratie – à un moment donné, il faut choisir son camp.« 

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