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Presque tout le monde consomme de l’eau en bouteille, Evian, Nestlé Pure Life, San Pellegrino,etc… Chaque consommateur a sa marque préférée selon ses goûts et ses habitudes. Dans tous les cas, une chose est certaine : tout le monde consomme de l’eau en bouteille, que ce soit continuellement ou occasionnellement. D’où l’intérêt que suscite une étude publiée mercredi dernier, qui révèle que l’on trouve des résidus de plastique dans un certain nombre de bouteilles d’eau de différentes marques. L’étude a été publiée mercredi dernier et les résultats sont très clairs : l’eau en bouteille de nombreuses marques est contaminée par de minuscules particules de plastique (beurk!). Comme d’habitude, pour le moment les dangers sur notre santé sont encore méconnus, mais les résultats inquiètent plus qu’autre chose. Surtout quand des marques du monde entier sont concernées : Aqua, Aquafina, Dasani, Evian, Nestle Pure Life, San Pellegrino et j’en passe…

Les chercheurs ont testé l’eau de plus de 250 bouteilles de 9 pays, dont le Liban, l’Inde et les États-Unis. L’étude a été menée par Sherri Mason, professeure à l’Université de l’état de New York à Fredonia. Du plastique a été trouvé dans 93 % des échantillons d’eau en bouteille, ce qui est relativement considérable! D’après les analyses, il s’agit de polypropylène, de nylon et de polytéréphtalate d’éthylène (PET). En moyenne, les chercheurs ont trouvé dans chaque litre d’eau 10.4 particules d’une taille d’environ 0.10 millimètres. Si la dangerosité de ces résidus de plastique n’est pas encore totalement certaine, la raison de leur présence semble évidente pour Sherri Mason : « Je pense que cela vient du processus d’embouteillage. Je pense que la plupart du plastique vient de la bouteille elle-même, de son bouchon, du processus industriel d’embouteillage », explique t-elle à l’AFP. L’étude vient rajouter que l’on trouve aussi des micro-plastiques dans l’eau de bouteilles en verre mais c’est plus rare.

Pour compléter le tableau, une précédente étude publiée par Orb Media montrait que des particules de plastique étaient aussi présentes, en moins grande quantité, dans l’eau du robinet. Si ces données peuvent inquiéter, des études plus approfondies seront nécessaires pour savoir si l’on doit réellement s’inquiéter de leur présence. De nombreuses voix s’élèvent déjà du côté de certaines Organisations non-gouvernementales (ONG). C’est le cas notamment de Jacqueline Savitz, responsable Amérique du Nord pour l’ONG Oceana qui lutte contre la pollution des océans. Cette dernière a estimé que cette étude apportait une raison de plus de limiter la production de bouteilles d’eau en plastique. « Il est plus urgent que jamais aujourd’hui de faire en sorte que les bouteilles d’eau en plastique soient une chose du passé », estime t-elle, bien qu’elle n’ait pas participé à l’étude. Pour le moment, il semblerait que la tendance aille dans la direction inverse.

Selon le rapport Euromonitor International auquel The Guardian avait eu accès en juin dernier, 500 milliards de bouteilles en plastiques pourraient être vendues chaque année dans le monde dès 2021 si rien n’évolue. Le chiffre implique essentiellement les bouteilles d’eau. L’exemple de la Chine, pays le plus peuplé du monde, est frappant : la vente de ces bouteilles a augmenté de 5,4 milliards entre 2015 et 2016, passant de 68,4 à 73,8 milliards ! Il semble pour le moment difficile de modifier les réflexes de consommation des gens, tant que le danger n’aura pas été clairement prouvé. En clair, l’étude publiée par Orb Media démontre que nous ingérons régulièrement de petites particules de plastique lorsque l’on boit de l’eau en bouteille. Pour le moment, ce sont simplement des données chiffrées intéressantes mais apparemment incomplètes. En effet, les chercheurs ont découvert les quantités de plastique et leur composition, sans savoir pour le moment si les consommateurs encourent un quelconque danger.

La bataille risque de faire rage entre les industriels présents sur le marché depuis des années et les ONG soucieuses de l’écologie et de la santé des consommateurs. Selon vous qui va gagner ce bras de fer ? L’humain et sa santé ou l’argent ?

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