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Vous avez envie de vous poser, déstresser, partir et quitte la ville pour prendre un bon bol d’air frais ? La sylvothérapie ou « bain de forêt » est ce qu’il vous faut ! Aujourd’hui nous savons que les excursions dans la nature sont bénéfiques pour la santé. Ces ballades réduisent l’hormone du stress, votre rythme cardiaque et stimulent l’immunité. La sylvothérapie nous vient directement du Japon (oui, encore ^^) où elle est appelée « Shinrin-Yoku ». Il s’agit là d’une pratique traditionnelle qui consiste à s’immerger dans la nature pour faire travailler tous nos sens au contact direct de la forêt.

Le fameux « bain de forêt » a longtemps été au centre de nombreuses et prestigieuses études scientifiques menées à travers le monde, surtout au Japon. J’ai réuni pour vous les résultats les plus marquants :

Bonne pour la santé mentale
Comme je l’écris plus haut, la sylvothérapie aide à considérablement réduire le stress. En 2007, des chercheurs de l’université de Kyoto ont étudié 498 personnes en bonne santé. Un jour sur deux, les participants faisaient deux promenades en forêt. Les données recueillies étaient comparées avec un jour témoin, grâce à des questionnaires testant l’humeur de chacun. Les scores liés à la dépression diminuaient significativement le jour où les participants allaient en forêt. Dans d’autres travaux, il a été démontré que les niveaux de cortisol diminuaient dans la salive des participants quand ils avaient fait une ballade en forêt. En forêt, les arbres libèrent des molécules volatiles, les phytoncides, comme l’alpha-pinène, qui ont un effet antistress. Pour ceux qui ne le savent pas, le cortisol est depuis longtemps considéré comme une des hormones du stress.

Bonne pour la santé cardiovasculaire
Là, idem, différentes études se sont penchées sur l’effet de la thérapie par la nature sur les bases cardiovasculaires. En exemple, une recherche parue en 2015 a suivi 17 femmes japonaises qui participaient à un programme de sylvothérapie. L’étude a révélé une baisse significative de leur rythme cardiaque grâce au bain de forêt. Dans une autre étude plus importante, comprenant 420 étudiants répartis dans 35 localités, les chercheurs ont demandé à la moitié d’entre eux d’aller faire un tour en forêt ou en ville. Le lendemain, les groupes ont été inversés : ceux qui étaient allés en ville sont partis en forêt et vice versa. En moyenne, les participants ont marché un quart d’heure et sont restés un quart d’heure assis à observer le paysage. L’expérience a montré que l’environnement forestier favorise une pression sanguine plus faible. Le bain de forêt réduit le rythme cardiaque et la pression artérielle, ce qui limite le risque cardiovasculaire.

Bonne pour la glycémie
Dans une étude de l’université d’Hokkaido, des patients souffrant de diabète de type 2 devaient marcher 3 à 6 km dans la forêt, lors de différentes sessions. L’expérience a montré que la marche dans la forêt réduisait la glycémie et le niveau d’hémoglobine glyquée. La dépense énergétique liée à la marche peut aussi jouer un rôle.

Bonne pour l’immunité
La Sylvothérapie a aussi un effet sur certaines cellules du système immunitaire : les « natural killers », ou plus simplement appelées cellules NK. Ainsi, toujours dans une étude japonaise, 13 femmes en bonne santé ont passé deux jours et deux nuits en forêt, ce qui a augmenté de manière significative l’activité et le nombre de cellules NK. L’augmentation de l’activité de ces cellules immunitaires a duré sept jours après le moment passé en forêt.

En résumé, la sylvothérapie, ou thérapie par les arbres, permet de se relaxer et de réduire son stress. Elle diminue les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Les balades en forêt réduisent le rythme cardiaque, la pression artérielle et la glycémie. Le « bain de forêt » stimule l’activité de certaines cellules immunitaires.

Comme quoi dame nature a encore beaucoup à nous apprendre et à nous apporter. Si certains pensent encore qu’un arbre ne possède pas d’intelligence, ils se trompent. Des isotopes du carbone ont servi à démontrer que deux espèces des forêts canadiennes, le sapin de Douglas et le bouleau, échangent des molécules par leurs racines. Les arbres d’une forêt sont des êtres sociaux et la communication entre eux leur est bénéfique.

Allez, tous en forêt !

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